Les Châteaux

Le château d’Allonne

Château d'AllonneDe l’ancien château seigneurial construit au XVe siècle, il ne subsiste que les deux tours dont celle de droite était un « colombier à pied » (pigeonnier), possédant toujours ses boulins en poterie. Le château habité jusqu’en 1710 a été délaissé par le seigneur au profit de celui de la Touche. Son propriétaire, Noël Joseph Pâques, souhaitant vendre une partie de l’ancien domaine seigneurial, et habiter de nouveau Allonne, fit démolir ce qui pouvait subsister de l’ancien château et construire en 1828, la grande demeure centrale que l’on voit aujourd’hui.

Le château de La Touche.

Château de la Touche-copierAu XVIIe siècle, il n’existait alors qu’une simple métairie dans ce lieu. Charles de Flacourt, bourgeois de Paris qui avait hérité ce lieu, de ses parents orléanais, entrepris en 1648, la construction du château. Les travaux se poursuivirent par celle du colombier (1654), puis d’une chapelle et l’aménagement d’un parc d’agrément et d’avenues pour conduire au château. Au début du XVIIIe siècle, le château ne comportait qu’un pavillon flanqué de quatre tours. Il fut flanqué par la suite, d’un long corps de bâtiment sans étage. Puis en 1909, Mme Jacob fit ajouter deux étages, rendant ainsi l’ensemble plus homogène.

 

Les maisons

Les maisons bourgeoises

Bas-les-Armes

Ce lieu s’appelle en réalité le « Bois des Armes ». C’est la famille de Carbonnel, propriétaire au XIXe siècle, qui imposa pour des raisons idéologiques, ce nom qui a été conservé.

Quand elle fit l’acquisition du lieu (1833), le Bois-des-Armes n’était qu’une métairie. Elle en fit démolir une partie pour y bâtir la demeure actuelle (1864), et une petite chapelle (1872), aujourd’hui démolie, et dédiée à Jeanne d’Arc, dont on n’a seulement conservé qu’une statue (déposée depuis dans l’actuelle mairie).

 

La Morinière

A cette maison est associé le nom de la famille Jarry, propriétaire de 1764 à 1935. A l’origine, c’était une métairie puis une maison de vignes. C’est probablement les Jarry qui construisirent l’actuelle maison flanquée de tourelles, mais à l’emplacement d’une plus ancienne signalée au XVIIe siècle.

 

La Villa Aurélie (actuelle mairie)

Cette grande demeure donnant sur la place de l’église a fait suite à un ensemble de petites maisons acquises puis démolies par la famille Pénillon. Eugène Pénillon, enrichi par le négoce de vin, fit construire une « villa » (1881), à laquelle il donna le prénom de sa fille unique.

Ayant agrandi la propriété, son gendre Chibrac entrepris en 1895, la construction de communs. Propriété privée jusqu’en 1983, les descendants Pénillon la vendirent à la commune qui y transporta la mairie en raison de l’exiguïté de l’ancienne.

 

Les Maisons anciennes du bourg

… En savoir + …

PLAN du patrimoine architectural(2014)

 

 

Autres lieux

Le cimetière

Autrefois dénommé Cimetière Saint-Martin en raison de la présence d’une chapelle centrale démolie en 1793 en raison de sa vétusté.
Monument commémoratif des morts à la guerre, à l’initiative du Souvenir français, construit en 1899.
Présence de deux des sarcophages mérovingiens trouvés à Donnery : l’un près de l’église et l’autre dans ce cimetière.

 

Le calvaire de Montréal

Situé au carrefour, ce calvaire présente un emmarchement élevé de six marches, un socle en pierre, surmonté d’une croix sans rapport avec l’originale détruite depuis longtemps. Ce calvaire pourrait être rapproché de celui de Fay situé sur la même route. Ce dernier a conservé sa croix de pierre portant en relief un bâton de pèlerin muni de deux bossettes. Hypothèse : Ces calvaires étaient-ils des repères (« Montjoies ») pour les pèlerins ?

 

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