Nuisances sonores

house musicCela concerne les travaux réalisés à l’intérieur de votre maison (ou appartement),  mais aussi à l’extérieur (travaux ou entretien des jardins : tonte des pelouses, taille des haies, motoculteur, …), c’est-à-dire tout ce qui peut représenter une gène pour votre voisinage.

HORAIRES autorisés pour l’utilisation des engins bruyants de jardinage et de bricolage :

  • Du lundi au vendredi : de 8h30 à 12h – de 14h30 à 19h30
  • Le samedi : de 9h à 12h – de 15h à 19h
  • Le dimanche et jour férié : de 10h à 12h

TAPAGE NOCTURNE : les horaires à respecter vis-à-vis de vos voisins vont de 22h à 7h du matin.
Prévenez vos voisins lors de vos fêtes privées, mais surtout pensez à ne pas les déranger.

 

RESPECT DE LA VIE PRIVÉE

  • Utilisation de drones 

Les personnes autour du drone doivent être informées si le drone est équipé d’une caméra ou de capteurs susceptibles d’enregistrer des données les concernant.

Vous ne pouvez pas enregistrer des images permettant de reconnaître ou identifier les personnes (visages, plaques d’immatriculation…) sans leur autorisation.

Toute diffusion d’image doit faire l’objet d’une autorisation des personnes concernées ou du propriétaire dans le cas d’un espace privé (maison, jardin, etc.). Vous ne pouvez pas utiliser les images prises dans un but commercial ou professionnel.

En cas de violation de la vie privée, en captant, enregistrant ou diffusant des images ou paroles de personnes sans leur consentement, vous encourez 1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

En savoir plus sur la réglementation de pilotage 

PLANTATIONS (HAIES, ARBRES, ARBUSTES)

Vous pouvez faire pousser des arbres et plantations librement dans votre terrain. Toutefois, certaines règles de distance sont à respecter à proximité de la propriété de votre voisin. L’entretien des plantations ou situées en limite de propriété ainsi que la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à :

Pour vous informer sur l’existence de règles locales, il convient de vous renseigner auprès de votre mairie.

Il est constaté que certains propriétaires n’entretiennent pas leurs haies ou leurs arbres. Ces derniers empiètent donc sur des voies communales ou des sentiers ruraux et cela rend impossible l’accomplissement de cet entretien.
Par rappel : (article 4 de l’arrêté municipal en date du 11 juin 2018) :
« En bordure des voies communales et des chemins ruraux, faute d’exécution par les propriétaires riverains ou leurs représentants, les opérations d’élagage prévues aux articles 1 et 2 peuvent être exécutées d’office par la commune et au frais des propriétaires riverains, après mise en demeure… »

DIVAGATION DES ANIMAUX : responsabilité des propriétaires et des maires

Tout animal est en état de divagation lorsqu’il se trouve hors de la propriété de son maître ou de son responsable, et hors de la surveillance, du contrôle ou de la direction de ceux-ci.
Dès la divagation constatée, les mesures consistent à y mettre fin en saisissant l’animal en cause et en le conduisant dans un lieu spécifiquement prévu pour l’y garder.

Les maires sont habilités à intervenir afin de mettre fin à la divagation des animaux au titre de leur pouvoir de police générale et des pouvoirs de police spéciale que leur attribue le code rural. Ils doivent prendre les mesures nécessaires et éviter que ces derniers ne commettent des dégâts.Ils doivent également mettre en œuvre les moyens afin de les tenir captifs dans des conditions satisfaisantes en attendant soit de les restituer à leurs propriétaires, soit de pouvoir en disposer conformément aux dispositions législatives et réglementaires.

Les animaux mis en fourrière ne peuvent être restitués à leur propriétaire qu’après paiement des frais de capture et fourrière.

 

Les CHENILLEs PROCESSIONNAIREs

La chenille processionnaire du pin

Ses poils urticants sont très allergènes et peuvent provoquer de violentes réactions chez l’homme mais aussi et surtout chez les animaux domestiques (démangeaisons, problèmes respiratoires, ophtalmologiques, chocs anaphylactiques, etc…).

La vigilance est donc de mise, en évitant tout contact avec les chenilles, leur nid et les zones potentiellement infestées. En effet, les poils urticants de la chenille se détachent très facilement lors d’un contact ou sous l’effet du vent.

Il existe une réponse écologique aux invasions des chenilles processionnaires, recommandée par l’INRA :

  • un piège qui intercepte les chenilles lors de leur descente le long du tronc au moment où elles cherchent à rejoindre le sol
  • la période de piégeage s’effectue de décembre à mai

Pour toute information sur ces pièges et leur achat : https://fr.jardins-animes.com/eco-piege-contre-chenille-processionnaire-pin-ecorce-p-1032.html

La chenille processionnaire du chêne

Contrairement à la chenille du pin, les nids sont très souvent positionnés sur le tronc des arbres.
Le principal risque concerne l’homme : la présence des chenilles dans les secteurs fréquentés (travaux forestiers, zones urbaines, sites touristiques) provoque en effet des urtications et chez certaines personnes sensibles des réactions allergiques.

Les chenilles portent de longs poils « d’ornementation » blancs et soyeux, qui leur donnent un reflet gris argenté à contre-jour. Une observation attentive montre en outre l’existence de petites poches qui apparaissent à partir du troisième stade larvaire et qui sont situées sur la face dorsale des segments abdominaux. Au fond de ces poches, que la chenille peut ouvrir lorsqu’elle est inquiétée, se forment des milliers de poils microscopiques, hérissés de barbilles comme des harpons.

Seuls ces minuscules poils sont urticants. Ils contiennent dans un petit canal intérieur fermé une protéine urticante, la « thaumétopoéfine », qui est sécrétée par des glandes sous-épidermiques. Ces poils très légers peuvent être emportés par le vent et se ficher dans la peau ou les muqueuses. Par frottement ils se cassent, la libération du venin provoquant des démangeaisons très vives. Les zones de transpiration et les muqueuses, naturellement humides, sont les plus touchées (bouche, aisselles, yeux, etc.).

Lors des contacts directs avec les nids et les chenilles, ce sont des milliers de poils urticants qui peuvent entrer en action et provoquer des troubles graves (œdèmes, accidents oculaires, vertiges, etc.), nécessitant le recours à un médecin (prise de médicaments antihistaminiques). Si des animaux domestiques sont touchés (en particulier lorsque les cavités buccale ou rétinienne sont atteintes), il est nécessaire de consulter un vétérinaire.

Les risques d’urtications peuvent se prolonger toute l’année et au-delà.

Les poils urticants conservent leurs propriétés d’autant plus longtemps qu’ils sont à l’abri de l’humidité, en particulier dans leurs « nids » tissés par les chenilles. Ces nids conservent leurs capacités urticantes plusieurs mois, voire 1 à 2 années, c’est-à-dire bien après la disparition des dernières chenilles.

Les animaux domestiques ou d’élevage sont aussi très sensibles aux poils urticants.

En cas de réactions allergiques : Attention ! l’allergie peut se déclencher en dehors des périodes de pullulation des chenilles car les poils conservent longtemps leurs propriétés urticantes. Il est préférable de consulter un médecin, les réactions pouvant être violentes.

Prévention

Les conseils préconisés par les spécialistes se traduisent par :

1 – La pose de pièges à phéromones destinés à éviter la fécondation (période de juin à fin septembre)

2 – La pose de nids de mésanges, car celles-ci sont capables de manger une très grande quantité de chenilles dans la journée jusqu’à 500.

 La commune a installé 20 nichoirs à mésanges et 10 gîtes à chauve-souris dans nos jardins publics.
En disposant des nichoirs à oiseaux, vous favorisez la nidification des oiseaux et préservez l’équilibre naturel de la biodiversité. Ça peut être une activité à partager avec vos enfants : la fabrication d’un nichoir.
Le Conseil Municipal de juin 2020 et janvier 2021 a voté une aide financière pour soutenir les propriétaires dans leur lutte contre la chenille processionnaire (chêne et pin) (50% du prix d’achat limité à 50€ pour un piégeage de la propriété/an). Pour cela vous devez déposer en mairie une facture et un relevé d’identité bancaire.

 

LE FRELON ASIATIQUE

 

Aucune région ne sera épargnée même au nord de la Loire.

Cela va en empirant chaque année. Leur progression atteint maintenant la Belgique et les Pays Bas.
En étudiant le cycle de vie de ce frelon, on s’aperçoit que nous pouvons agir très utilement et individuellement contre le fléau.
En effet, les nids construits dans l’année se vident de leurs habitants en hiver car l’ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l’hiver et meurent.
Seules les reines et jeunes reines se camouflent, dans les arbres creux, sous des tas de feuilles, dans des trous de murs etc…
Elles n’en sortent que courant février et recommencent à s’alimenter.

C’est à ce moment que nous pouvons agir.

En disposant dans nos jardins et en ville sur nos balcons, des pièges pour attraper ces futures fondatrices de nids.
1 reine = 2 000 à 3 000 individus…

Pour fabriquer ces pièges, il suffit de récupérer des bouteilles plastiques d’eau minérale, de percer trois trous, puis de verser à l’intérieur 10 centimètres d’un mélange composé de 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles) et de 1/3 de sirop de cassis.  Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à fin octobre.

Vous pouvez bien sûr prolonger l’opération jusqu’à l’arrivée du froid… Changer la mixture de temps en temps et surtout brûler les occupants car ils ne sont pas toujours morts, sortis du piège, ils peuvent se réveiller et repartir.

 

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