Origine du nom

DONNERY tire son nom d’un domaine (ou villa) gallo-romain Domniciacus provenant du nom d’homme latin Domnicius formé sur le surnom Dominicus.
Au XIVe siècle, Donnesiaco a donné Donnesy. Il faut attendre le XVIIe siècle pour que s’impose la forme Donnery sans doute due à une fausse régression.

 

Évolution selon les époques

De la préhistoire à l’antiquité

Les nombreux silex découverts en divers lieux attestent l’occupation de notre commune depuis le paléolithique.Le plus vieil outil à signaler est un biface datant du paléolithique inférieur, trouvé en 1969 près du lieu-dit la justice. Il est déposé au Musée d’Histoire naturelle d’Orléans

Plus près de notre époque, on ne peut pas ne pas évoquer l’importante découverte faite lors des fouilles du tumulus de la Butte-Moreau, à Mardié, proche de la limite de la commune, sur les terres de la fermes de Monplaisir.Tombe de l’époque du Bronze, fouillée en 1885 et 1889, par le propriétaire du château de Reuilly, qui à révélé la présence d’un vase funéraire ainsi que celle de deux torques en bronze.D’autres tumulus ont été repérés à proximité sur les terres d’Allonne défrichées au XIXème siècle.Ces objets sont conservés au musée de Saint-Germain -en Laye.

 

 

 Époque gallo-romaine et franque

Dans le bourg ont été mis au jour en 1978, les restes d’une villa gallo-romaine confirmant l’origine du nom de la commune « Domniciacus ». Cette découverte conforte d’autres faites au cours du XIXème siècle.
La période mérovingienne qui suit, est également riche en trouvailles. D’autres domaines (ou villas) se sont constitués. Le suffixe « ville » est caractéristique de cette période : « Bonville« , « Ronville« .Les mêmes fouilles autour de l’église ont permis de mettre au jour des sarcophages de pierre d’un ancien cimetière mérovingien. Ils renfermaient des ossements humains, des armes, des bijoux et une plaque-boucle (déposés au musée historique et archéologique de l’Orléanais à Orléans)...En lire plus

Époque médiévale

Du Moyen-Age, nous avons d’autres traces comme les mottes féodales (buttes fortifiées entourées de fossés). Certaines sont encore visibles:la Motte-Collion près des barreaux,la Motte-Melleraye, la Motte Saint-Vrain et la Motte d’Estivée près de la Darquerie.

De cette période datent nos chemins les plus anciens.

Deux constructions les plus anciennes; l’église Saint-Étienne (XIIIè siècle) et le château d’Allonne(XVe siècle) portent les traces de cette période.

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Époque moderne

On dit que nos villages n’ont pas d’histoire. C’est un peu vrai mais ce qui est une certitude, c’est le manque d’informations qui nous privent de connaître le quotidien de nos prédécesseurs, pour ce qui concerne les périodes les plus anciennes.

Cependant on peut  rapporter quelques bribes d’histoire concernant les guerres qui ont frappé les esprits par les destructions et la misère qu’elles ont engendrées.

Révolution et Empire

Plus on se rapproche, plus les sources historiques sont nombreuses. Toutefois, nous n’avons plus la chance de posséder le registre des délibérations de la municipalité révolutionnaire, disparus ou détruits de longue date.

Pour la période révolutionnaire, on peut se reporter avec plus de détails à l’ouvrage suivant :

Gérard Héau, La vie d’un village à la fin du XVIIIe siècle : Donnery, 1989.

On ne se contentera ici qu’à quelques dates.

 

La seigneurie de Donnery

Au moyen-âge, la seigneurie de Donnery possède le blason suivant : « D’argent au deux chevrons d’azur. »

Il n’existe pas à proprement parlé de « seigneurie de Donnery » même si une branche cadette de la famille de Foyal installée en Blésois, a ajouté « Donnery » à son nom.

Tout comme les seigneurs qui, au XVIIIe siècle, se qualifiaient de « seigneur d’Allonne, la Touche, de Donnery et autres lieux ».

La seule importante et ancienne seigneurie était celle d’Allonne. La famille de Foyal en fut seigneur du XVe siècle jusqu’en 1710, où elle vendit la seigneurie avec ses fermes et ses bois, à Jules de Flacourt, « sieur de la Touche ».

Cela constitua un important domaine qui, à la veille de la Révolution, avait une étendue de plus de 833 ha (sont 190 en bois), et comportait six métairies (dont une à Traînou), sept locatures (dont une à Fay) et une maison dans le bourg (Auditoire de justice).

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Le prieuré-cure de Donnery

Le prieuré de Donnery était membre de l’abbaye augustinienne de Beaugency.

Le curé de la paroisse était donc un religieux régulier, qui se désignait « prieur-curé » et ce jusqu’à la Révolution.

On connaît parfaitement la liste des prieurs-curés depuis 1659, date où débute la collection des registres paroissiaux.

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Le canal d’Orléans

A la fin du XVIIème siècle est percé le canal d’Orléans empruntant la vallée de l’Oussance et réduisant ainsi: la rivière à un rôle de trop plein, et à l’inactivité les deux moulins à eau de Rohard et du moulin d’Avaux.

Il ne porte pas le nom de la ville qu’il n’atteignait pas originellement mais celui du duc d’Orléans qui en fut le constructeur.

Le canal permettant la liaison Loire-Seine jouait un rôle important pour le ravitaillement de la capitale en grains et en vins.
Le port de Donnery  créé en 1776 embarquait en particulier des vins de la région, des matériaux de construction et du bois de la forêt d’Orléans.

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